vendredi 30 juillet 2010

Les dernières fois

C’est rigolo, les jours ultimes, ces impressions de rupture qui surviennent dans la dernière ligne droite. Il paraît que ca arrive essentiellement aux individus tournés vers le futur. Ben moi, je dois pas avoir le profil sci-fi car ca ne m’a pris que 2 jours avant de prendre l’avion !



Dernier passage au portail da la NOAA, devant ma gardienne favorite, celle qui ferait aimer l’Amérique aux plus irréductibles USophobes. Je veux lui offrir des fleurs pour ces 3 ans de sourires aussi gentiment obstinés que matutinaux. Pas de chance, un orage éclate. On n’aura pas le temps de discuter. Un remerciement manqué, Zut, j’ai raté 3 points de Karma !




Dernier trajet sur le mall : congrès, obélisque maison blanche, Tidal Bassin, Jefferson mémorial, Lincoln mémorial, Kennedy center. Etonnant comme ce petit triangle de 1km carré au calme provincial de station balnéaire endormie semble inoffensif. Et pourtant…


Dernier passage en Virginie au dessus du Potomac, derniers embouteillages sur la Beltway, dernières odeurs de Hummer-je-me-fous-de-la-couche-d-ozone, dernières pétarades des poids lourds qui freinent. Je regrette déjà mon convertible (ma décapotable voulais-je dire)





Et dernière frozzen margharita en inaugurant ma naissante nostalgie de ce pays somme toute vraiment attachant.








Mais au milieu de toutes ces dernières, j’ai quand même réussi à placer une première fois en assouvissant un fantasme de longue date...


Je suis passé

« Chez Max, coiffeur pour hommes où j’entrais par hasard me faire raser la couenne et rafraîchir les nouilles. Je tombe sur cette gueuze, shampouineuse, qui aussitôt m’aveugle par sa beauté païenne et ses mains savonneuses. »







Non, en fait, c’était pas du Gainsbourg, et il ne s’appelait pas Max mais Huo To mais sa copine m’a bel et bien aveuglé à coup de serviettes aussi chaudes que parfumées à deux balles en me prodiguant un rasage à l’ancienne grâce à un coupe-chou aussi affuté qu’un rouleau à pâtisserie,.


C’est carrément relaxant. Ca devrait être remboursé par la sécu au titre de la lutte contre le stress.

jeudi 22 juillet 2010

Notre Amérique après trois ans

Après avoir demandé l'asile politique aux US suite a a la victoire Sarkozienne de 2007,
on demande finalement le political asylum suite au retour des républicains au congres prévu pour novembre!






Du coup, y'a plein de dernières fois en ce moment, le genre de petits détails dont on se dit sans arret qu'il faut les noter, pour les partager et ne pas les oublier. Et aussi pour dresser une espèce de bilan en noir et blanc, qui fera une photo passée à ressortir de l'album pour rigoler un peu.

Dans la série, on aime:

Les collègues de la NOAA
qui me font cadeau d'un booklet narrant 3 ans d'aventures du Frenchie chez les cow-boys, très touchant.

Les stops "4 ways",
qui prouvent que ce pays n'est pas encore perdu: au croisement, tout le monde a un stop et chacun passe dans l'ordre premier arrivé, premier servi (si on tente ça en France, c'est l'hécatombe assurée!)




Les road movies sur les highways.
Cruise control, les miles défilent en mode conduite automatique. Pas de conduite agressive, même quand la circulation est dense, conduire reste facile. A la fin de la journée, t'as fait Copenhague Venise, et t'es même pas fatigué







Les campings pour RV dans les National Parks.
T'as fait ta résa en quelques clics. T'arrives sur ton emplacement, clean/nickel. Tu branches tout le bazar (eau elec chiottes) en 5 minutes. T'as toute ta soirée pour explorer les alentours, préparer l'apéro et le barbecue. Le tout dans un endroit sublime.





Le sourire de la gardienne a la porte de la NOAA.
Depuis 3 ans, cette fille "contrôle" mon badge avec le même enthousiasme, la même banane et la même chaleur. Quand elle sort son "good morning sir", elle file la patate d'enfer a 400 gus chaque jour. Le genre de personnes qui rendent ce pays génial.

La proximité des prix Nobel
Rencontrer le gens, même haut placés, ou renommés reste relativement faisable. Une mentalité plus open minded rend les choses plus faciles, plus possibles. Rachel a pu obtenir des entretiens avec quelques sommités simplement, sans trop de difficultés. Et les entretiens ont été positifs et ouverts.

Le rapport au drapeau
Dés leur plus tendre enfance ( maternelle), les petits américains doivent saluer leur drapeau en récitant un serment d'allégeance. Ca marque! Mais, du coup, l'amour ou le respect de son pays n'est pas ici une une question politique. J'ai pu discuter avec des progressistes (ici, on dit pas "de gauche") qui restent conscients des forces et des faiblesses de leur pays (de ses faiblesses surtout) mais qui aiment et respectent leur pays pour certaines valeurs qu'on lui associe.
Ca, j'ai vraiment aimé.
En France, le drapeau et la nation ont été volés par les fafs et les anciens combattants. Pourtant, j'ai pu constater combien les valeurs que la France véhicule sont universellement reconnues, combien elles sont fortes et positives. C'est quand même couillon d'en laisser le symbole aux fachos!

L'unsweetened ice tea
Seule possibilité d'échapper aux sodas, l'unsweetened ice tea restera comme la porte de sortie anti calories universelle aux US (sauf dans le sud). Et pour une fois t'apprécies le refill sans avoir l'impression de faire mal à ton corps!














Dans la série, on aime moins...

Les caissiers de Giant store:
à plus de 80 balais, ils mettent tes articles dans les sacs en papier. Ils n'ont pas cotisé à la retraite, quelquefois par choix, souvent parce qu'ils ne pouvaient pas.. Ils devront bosser jusqu'à tomber. Ils sont donc la: avec le sourire s'il vous plait. Je les préfèrerais chez eux avec leur petits enfants. Giant c'est pas leur place.






Les lobbys
40% de la population active de DC intra muros est ...lawyer!
Et les lawyer de DC ne s'occupent pas de divorces ou de procés. Non, il font du lobbying.
Le principe est simple. Une grande école de droit (ivy league en general) leur ouvre les portes de clubs sélect ou les congressmen viennent faire leur marchés aux financements de leur campagnes. Les lawyers servent alors d'intermédiaires entre compagnies friquées et élus qui moyennant quelques articles insignifiants ajoutés à une proposition de loi trouvent des sponsors généreux.
Ou la democratie travestie...



Le prix des biotics
Novembre, Marie a mal à l'oreille. Ouille nous dit le médecin avec un air catastrophé, il lui faut des antibiotiques. Prescription d'anthologie: une pénicilline tombée dans le domaine public depuis des lustres. La pharmacienne nous accueille avec un grand sourire: ce sera 180 dollars! Et après ca la moitié de la population US crie au scandale pour la réforme du health care,
Socialisse! communisse!


Les guns
En trois ans, on a eu dans les news locales (Mariland / DC / Virginie) 4 exemples types Bowling for Columbine ou des teens pètent un plomb, piquent les guns de Papa et font un carton au bahut. Malgré tout, la cour suprême tranche de plus en plus souvent en faveur de la libéralisation des armes a feu.
no comment




La pudeur et l'impudeur
En public, la pudeur est partout. On a vu des jeunes mamans allaiter sous un poncho spécialement acheté à cet effet. Les filles de 2 ans doivent porter des maillots deux pieces. Plutôt mourir que de montrer un bout de téton
Dans les vestaires, par contre, c'est l'impudeur la plus totale. Meme les francais sont génés!
La, on ne comprend pas bien.


Les solidarités individuelles
Solidarité ne se dit pas. On préfère charité.
La différence: la charité permet de choisir ses pauvres et de savoir ou vont ses sous.
Au niveau local, on est donc solidaire avec son voisin, son paroissien (communauté d'intérets) ou avec ses filles mères, ses drogués suivant ses choix personnels.

Les couloirs de moins d'1,5 m
Ah, les distances sociales. En trois ans, je n'ai toujours pas pu me faire a l’idée que 40 cm est une distance sociale totalement inacceptable, et qu'il faut donc montrer a l'individu qu'on croise qu'on cherche à l’éviter par tous les moyens! De même, il ne faut pas croiser son regard, sans quoi l'individu en question croit qu'on veut a tout prix établir un dialogue, D’où d'innombrables good morning gênés de la part de gens que je connaissais absolument pas!
Non, vraiment, ici mater t'oublies, et t'approcher, t'évites.

Les tea baggers (sex slang)
Les républicains bien blancs qui ont du mal a avaler la pilule Obama, qui déversent leur bile sur Fox News, qui organisent un collectif d'ex fachos agités et le déguisent en mouvement de fond national: "les tea party".
A vomir.






Et puis a nouveau, dans la série on aime:
On aime l'idée de retrouver une bouffe décente sans avoir à se prendre la tête
On aime l'idée de retrouver nos copains, de reparler de l'existence de Dieu, du prix des billets de trains ou de la foufoune de Carla

Et on aime l'idée que ce séjour nous a changé en nous filant un soupçon d’énergie positive ,une once de pragmatisme réaliste, et un petit poil de "yes we can" en plus.

lundi 19 juillet 2010

Tu reprendras bien un peu de CO2 avant de partir...

Eh, eh...
Pour mon dernier trip aux US avant un petit bout de temps....

J'ai choisi la grosse pomme
histoire de collecter quelques morceaux d'urbanitude
avant de partir dans ma campagne


















Faisait chaud,
Le metro puait (encore plus que d'habitude).
La 5eme avenue aussi (ca, c'est plus rare!)

















Mais y'avait une belle lumière.
Alors j'ai marché, et mitraillé.
.

























C'était cool,
ce petit farewell à Miss Liberty
Pour rester simple, je dirai qu'en définitive,
j'adore New York!

dimanche 25 avril 2010

Maui a Hawaii day 3 et 4

Le surf

Le lendemain, Debout de bonne heure: on va surfer! Les hawaïens ont tout compris. Pour t'apprendre le surf, ils te louent des planches genre fer a repasser que pour tomber, faut le faire franchement exprès. On se trouve un cours rien que pour nous deux, et nous voila sur nos premières vagues. Rachel est impériale. On dirait Alerte a Malibu. Quant a moi, je me débrouille. On n'est pas ridicules. A la fin des deux heures, j'ai les épaules en compote. Rachel même pas mal. Vive le YMCA!



Le kayak venté
Ignorant mes meurtrissures, nous optons pour un set de kayak malgré le vent qui se lève. On veut voir les tortues. En fait de tortues, on n'a vu que des des vagues qui montaient en puissance avec le vent . Apres 30 minutes d'efforts contre les elements, nous avons avancé de 500 metres. On fait demi tour, penauds. Les tortues, ce sera pour une autre fois!






La plage
Pour la peine, on retourne a la plage, ce sera classical farniente.
Arrivés sur les lieux, on avise un petit sentier qui mene vers une crique qu'on espere plus calme.
En fait, le bout de plage est bondé. C'est la seule plage naturiste de Hawai.
Les tout nus qui s'ébattent foufounes aux vents sur ce morceau de sable caché des regards innnocents ont l'air heureux et sereins, pour des délinquants en pleine transgression de lois américaines!
Finalement, on ne montrera pas nos poils, et on file sur la plage classique (ca se dit "textile" en langue culs-nus). Snorkling et bronzette pour le reste de la journée.
En parlant de snorkling, j'ai pu suivre une tortue débonnaire qui remontait le long de la plage, ca fait des apnées impressionnantes ces bestiaux: plus de 300m sans reprendre d'air!



Kayak part 2
On ne va pas rester sur un echec. Au petit matin, nous voila pagayant de nouveau.
Une petite baie nous offre un spectacle asez inoubliable. Tout un groupe de tortues marines batifole tranquilement sous notre frele esquif. Ignorant totalement notre présence, elles viennent régulierement respirer a quelque metres du kayak. Du coup, Rachel qui ne supporte pas de porter un masque de plongée, oublie totalement sa phobie et passe une heure avec les bestioles.
On n'aura pas fait "Danse avec les loups", mais on n'aura pas raté "Nage avec les tortues"...



El Volcano
Le farniente, c'etait hier. Aujourd'hui, on bouge!
Direction le Volcano. Celui ci n'est pas en activité mais offre des possibilités de rando extraordinaires. Nous voila donc partis pour le top.
3000 metres de dénivelé, ca calme! Arrivés au sommet, on est un peu dizzy. Il faudra 3 quarts d'heure pour s'habituer a la brusque différence d'altitude.
Mais la rando est exceptionnelle. Des couleurs incroyables, au milieu de la planete mars. Les seul végétaux sont une espece endémique qui survit on ne sait trop comment dans ce milieu hyper sec.

Le cratere est immense et forme une vallée sillonée par des sentiers qu'on voit partir sur des kilometres. Ca donne envie de ballades plus ambitieuses, mais le temps nous manque, et nous nous contenterons du tour du premier cratere secondaire dont les couleurs irréelles se jouent des les nuages insolents qui voudraient les cacher.





Encore une fois, on se retrouve vraiment sur une autre planete.
Magnifique!












Petite séance photos au retour de la ballade.
La lumiere d'altitude est parfaite. Fin de journée, transparence de l'air.
Le tapis de nuages qui nous entoure nous donne le theme: apres nage avec les tortues, on se fait Vole avec les nuages...

vendredi 23 avril 2010

Maui a Hawaii: Day 1 et 2 suite du periple aux antipodes

Seconde ile hawaiienne du periple, Maui est beaucoup plus touristique que Big island. On n'y touve quasiment plus de babs ni de hippies, ils ont du etre exterminés dans les années 90 par ordre de Bush Junior et remplacés par les surfeurs branchés .. et friqués!
Cela dit le developpement de l'ile est resté sous controle et l'atmosphere n'est pas du tout étouffante genre Cancun (beurk!) ou Miami (ouh!). Les resorts sont cachées.
Et il faut dire que les gens sont cools, cools!
Difficile de ne pas l'etre avec ce genre de paysage 365 jours par an, non?


Au programme de notre premier jour, voile extreme et snorkling (masque/tuba) dans un cratere englouti :
Molokini
.


Catamaran un peu passé, départ sans vent, c'est sans doute raté pour la voile extrème...

En chemin une baleine vient nous saluer. La journée commence bien!








Le snorkling est vraiment fabuleux: une visibilité incroyable et surtout, un à pic vertigineux depuis l'arete du cratere.
Quant a la faune, elle est la. J'esperais une tortue ou un dauphin. Et finalement, j'ai eu... un vrai requin bleu (aussi bleu que la peur qu'il m a donnée!).
Bon d'accord, il devait faire 1 metre 20 et il etait peut etre meme pas bleu. Mais je vous jure que ca fout les jetons quand meme!


Le retour: moteur jusqu'a ce que le vent se leve ... un peu. puis un peu plus, puis vraiment beaucoup. 30-35 nds, 2 ris dans la GV, la mer qui se couvre de moutons, et sans doute plus de 20 noeuds au speedo (il etait cassé!). Si tu me crois pas, regarde la video!



Puis, nous finirons la journée sur une route oubliée à la rencontre d'indigènes qui ont perdu contact avec la civilisation depuis des années.
Un papi retraité nous vend un ananas tout frais en nous expliquant que 5000 personnes vivaient dans sa vallée dans son enfance. Aujourd'hui, il reste 30 familles, pas d eau, pas d electricite, juste du propane. Mais les vieux reviennent! Pas cons, les vieux!
La route est extraordinaire. Une voie, des virages comme on en voit rarement aux US, ici on est dans un comté pas compté!





Day2 La plongée du Toff
Rachel bosse. Je l'abandonne a ses études pour me faire un petit caprice: une plongée bouteille d'initiation.
Prudent, le Christophe prend le club recommandé par le guide. Pas donnée, l'initiation mais bon, si tu plonges pas ici, tu plonges ou?
Cours théorique, consignes de prudence, je suis avec deux russes venus suivre un séminaire sur les débris spatiaux. Tu le crois?
Ils ne parlent quasiment pas et comprennent ce qu'ils veulent!
C'est pas ca qui va déstabiliser notre instructeur, un papi qui a de la bouteille (ho ho).
A l'eau! et après les deux trois exercices de sécurité règlementaires, on peut voir ce qu'on va voir.
Eau trouble, sable. Jusqu'ici c'est normal, on est encore sur la plage.
Au loin, le corail se profile doucement. Un des russes a du mal avec la vodka de la veille et n'arrive pas a descendre. Le papi s'en occupe en le truffant de plomb, méthode américaine oblige!


Nous, on baguenaude en ne touchant a rien (consigne hyper importante et assenée une bonne douzaine de fois)
La visi s'éclaircit un brin et les petits poissons deviennent plus grands. Tac, ma première murène qui se ballade peinarde dans ses coraux. Le russe qui maintenant coule comme une pierre ne l'a pas vue. Mais son pote est vif! Il se précipite sur la bestiole pour voir comment ca fait. Le poisson n'apprécie pas et se met en posture agressive. Le papi intervient et le russe bat en retraite (pas commun pour un russe).




Maintenant, voila que j'entends des sirènes! Des sifflements lointains mais reconnaissables : le chant des baleines! N'en croyant pas mes oreilles, et me demandant s'il s'agit des relents de vodka du russe imbibé ou de l'ivresse de profondeurs, je demande confirmation au papi qui opine et me gratifie d'un "whales music" sur sa petite ardoise waterproof. La totale!


Les coraux sont top, on est a 15 mètres, même pas mal! Et là, la rencontre sympa. Une espèce de soucoupe volante surgit droit sur moi. C'est une tortue débonnaire qui croise notre route. Je lui tends les bras et elle passe en me regardant comme ferait E.T!
Incroyable, après le phoque, c'est les tortues qui me font du gringue. J'adore ce pays!




Sur ce, le russe vif arrive en embuscade et ne peut résister à l'envie de toucher la bestiole. Il lui attrape la nageoire, et là, on a vu que le papi était vif aussi! Je ne sais pas comment il a regardé son élève, mais en tous cas, ce fut efficace. Le russe vif s'est fait beaucoup plus calme jusqu'à la fin!

Deux tortues sont venues par la suite. Franchement magique!
Tellement content que j'ai oublié d'avoir peur!
Parait que y'avait même des mantas. Ce sera surement pour la prochaine fois...


Le Pique-nique du Toff

Apres son apres midi de travail harassant, je me suis dit que ma douce avait droit a un break sympa. Motivé et vaillant, je me lance dans la preparation du pique-nique-de-la-mort-ki-tue. Apéro, guacamole maison, sandwiches, pinard, verres, nappes, chaises de plage, car c'est a la grande plage du sud que je veux poser notre natte. Déserte et magnifique, le coucher de soleil y est idyllique, bref, ce sera magnifique!



Je m'active donc dans la cuisine de notre nid d'amour. Et nous voila fin prets. Seul probleme, il se fait un peu tard. Pas le sens du timing, le Toff!
On positive, enfournons glaciere, morey boogie, et tout le toutim dans la caisse, et roule ma poule.
Evidemment, on arrive a la nuit!
En plus, le parc ferme ses portes a 7h30.


On se la joue cow-boy: on s'installe quand meme, des fois qu'ils oublieraient de fermer les barrieres.
Le coucher de soleil est entamé, certes, mais notre détermination reste intacte!
Les bieres et les chips sont sortis, la natte installée, les chaise dépliées.
On commence a se sentir pas mal!

7h40, un bruit de moteur. C'est un ranger avec son fils qui vient fermer le parc pour la nuit.
Damned! Pas de négo possible. Il nous faut vider les lieux.
Bon, pas grave, puisque c'est ainsi, on va aller a la plage voisine pour poursuivre le repas.

Et la, mile apres mile, on comprend que tous les acces a la plage sont fermes la nuit!

Vers 9 heures, apres avoir ete virés deux fois, on revient vers notre nid...
pour finalement s'installer sur la plage devant chez nous qui n'est pas fermée!

Bon finalement, je lui ai fait son pique-nique, et on a passé un moment superbe!
Faudra quand meme que je travaille le timing...