vendredi 23 novembre 2007

Toi Dauphin, moi Humain...

Attention ladies & gentlemen, vous venez d'entrer à l'instant dans
LE souvenir!!
Le truc que t'es obligé de te le rappeler toute ta vie tellement c'était grand!!


Ca commence classiquement par un parc à thème orienté faune marine :
"The Theater of the Sea".


On y trouve au sein d'un plaisant jardin tropical une multitude de bassins contenant tortues, raies, requins, tarpons, barracudas...


On y assiste également à des spectacles gentillets (euh, pardon des super shows !!).

Les perroquets super-stars qui savent compter jusqu'à 20 et résoudre des énigmes super dures.

Le diner des requins qui gobent des morceaux de poissons crus dans la main d'une soigneuse aussi hilare qu'inconsciente. Elle nous apprendra plus tard qu'ils sont herbivores et sans dents.

L'infirmerie des tortues où l'on recueille des tortues marines blessées par les hélices des bateaux.

Les otaries de Californie


(très affectueuses avec Marie)





Le show des dauphins assez impressionnant.




... Et même la plage


où l'on est allés se baigner dans un petit lagon bordé par la mangrove pour nager au beau milieu de poissons perroquets énormes et de raies débonnaires.









Mais, tout ça c'était rien à côté de ce qui nous attendait!! :
Le "Swimming with dolphins program" !!!


Le principe est simple: Tu te prépares
On t'apprend les bases de la communication avec les dauphins.
On te lit les clauses du contrat que tu as signé en cas d'accident (on est aux USA quand-même).
Et tu pars en petits groupes avec le soigneur vers le bassin des monstres...


Et là, c'est vraiment impressionnant.
Les deux bestioles sont du genre bottleneck dolphins : 2,80 m et 250 kgs.
Ils semblent nous attendre et scrutent notre arrivée avec un regard malicieux.
Aller, à l'eau!!
Le premier contact est plein d'appréhension tellement ils semblent impressionnants de puissance et de vivacité. Ils passent lentement à côté de nous pour se faire caresser: leur peau est chaude, douce et veloutée comme celle d'une pêche. Là, fallait voir nos yeux écarquillés: c'était magique!!





Le second exercice devait nous faire prendre confiance: La consigne était d'attendre au milieu du bassin, debout dans l'eau. Au bout de quelques instants impatients, la bête arrive sournoise et silencieuse, par derrière. Son énorme tête émerge tout à coup devant la nôtre pour un énorme morceau de pur bonheur: le palot de la baleine, le bisou du cétacé, le dolphin kiss !!!






Ce n'est qu'au 3ème jeu qu'on se rend compte de la puissance des bestiaux. Cette fois ci, ce sera "Dauphin, ramène moi à terre". Toujours attentifs à la consigne, on attend bras écartés que l'un des deux se présente et on empoigne fermement sa nageoire caudale. Le sprint peut alors commencer car le second dauphin arrive à droite et on se retrouve littéralement catapulté à toute vitesse sur la longueur du bassin. Une sensation de vitesse et de puissance phénoménales!
Le souffle coupé en arrivant sur le ponton, on a du mal à réaliser ce qui vient de se passer!!






Après ça, on a nagé avec eux, en palmant, les bras le long du corps, le plus vite possible pour qu'ils te suivent. Là, ils doivent bien rigoler les dauphins de nous voir si patauds dans l'eau. Ils nous suivent nonchalants, nous rattrapent et se jouent de notre lenteur en nous taquinant de leur regard espiègle. Malgré la consigne, personne n'a pu s'empêcher de les toucher sous l'eau pour essayer de les apprivoiser, de leur dire, de leur faire sentir... comme ce moment était magnifique!!


jeudi 22 novembre 2007

Florida farniente (le retour de la méduse)

Bon, alors là tu vois c'est super dur, quoi. L'hôtel, il est limite supportable: y'a du soleil, une piscine, une plage, des canoës. C'est vraiment hard.

Le plus dur, c'est de choisir: la plage? la piscine?
non, vraiment, c'est éprouvant, stressant, même!!




Une journée entière de farniente!! du jamais vu.
Même les pélicans étaient surpris par notre inactivité effrénée.







Heureusement, je suis intervenu en fin de journée: on fait du kayak.
Pagaies, gilets, on appareille.
On visite le coin, la mangrove et les petits poissons.
Rachel et Sarah voient une raie décoller paisiblement sur le sable juste en dessous du kayak: magique!

On voit aussi des grosses nageoires et des sortes de vessies natatoires de poissons qui flottent de temps en temps avec de magnifiques couleurs bleues-violettes et de merveilleux filaments ondulant dans la lumière du soir.
"Jamais vu ça! qu'est ce que ça peut bien être?"
"J'ai une idée: on le ramène à l'hôtel pour savoir. Mets la dans le compartiment du kayak derrière mon siège et roule".

Au bout de 10 minutes, j'ai le cul en feu et très hâte de rentrer.
Arrivé sur la plage, je réalise que le compartiment que je croyais isolé communique directement avec mon arrière train.
La vessie natatoire est donc identifiée: c'est une méduse dont on a consciencieusement broyé chaque filament urticant à coup de fesses vengeresses!!
Voyez le résultat ci contre!! c'est pas un coup de soleil.

Par solidarité, Rachel a aussi donné dans la rougeur. Son premier coup de soleil du mois de novembre!! On vous en donne la primeur évidemment.

mercredi 21 novembre 2007

On ze road to Florida

Ma nounoute a besoin de vacances, tout le reste de la famille aussi. Et ça tombe bien, c'est thanksgiving.
Vous savez pas ce que c'est thanksgiving?
Ben c'est à l'origine une sombre histoire de dindes filées aux colons anglais par les indiens, manière de pas les laisser crever de faim.
Maintenant qu'il n'y a plus d'indiens, tous les Etats-Unis se réunissent en famille le dernier week-end de novembre pour déguster la dinde et célébrer l'histoire.
Et c'est un week-end de 4 jours.

Nous en prîmes donc 6, une façon comme une autre de marque notre française différence (héritage socio-cul oblige).
Après avoir évoqué quelques possibilités : le canoë sur les rivières gelées, le camping dans la forêt canadienne, j'ai rapidement compris que le couple sable chaud / soleil tropical s'imposait si je ne voulais pas me faire kaaasssseeeeer.
D'où l'idée qui décoiffe: La Floride.
Pas de bol, y'a plus d'avions.
Qu'à cela ne tienne, on y va en voiture. On va pas se laisser impressionner par un petit 1700 km d'autoroute.

Départ 4 heures du mat pour le road movie. Les filles déguisées en rouleau de printemps sont installées sur les banquettes arrière. On a de la musique, des films, du coca, de la bouffe. Tout est prêt.

Premières images:

Une voiture qui brule sur la beltway (le périph d'ici). Des flammes de 10 mètres. On avait jamais vu en vrai.
(l'image n'est pas de nous mais est très ressemblante).
Même pas mal, on continue.





On arrive sur Richmond pour le lever du jour. C'est la capitale de la Virginie. Et en Virginie, on bosse. Surtout dans la chimie. Ca fait des fumées avec des jolies couleurs irisées assorties d'une puanteur difficilement supportable.
Même pas mal, on ferme les fenêtres.

Après, c'est un peu le désert: Bagdad café en plus sale et avec des arbres en quelque sorte. Les deux Carolines et la Georgie sont avalées en ligne droite, cruise control réglé à 70 miles (110 kmh). on s'arrête dans des stations services improbablement situées façon bout du monde. Un petit parfum de Délivrance. L'argument en gros caractères peints sur la façade : ici, les chiottes sont propres!!
C'est pas grave, le thermomètre prend un degré par heures, et le moral avec !!

Arrivée en Floride: retour à la civilisation: autoroute propre, stations services clean... et une certaine douceur de vivre quasi palpable: on a hâte d'en savoir plus car la nuit tombe et nous empêche de profiter des palmiers, cocotiers, et autres indices du tropique tout proche.

22h30: Key Largo, là où Bogart embrasse sa Loreen, ma Rachel se réveille: "on est déjà arrivés?". Hôtel nickel, douceur des alizées. Tout va bien. Finalement, 1000 milles, ça se fait tranquille.

samedi 10 novembre 2007

Y'a Beat-Oven en live au Strathmore


Par un concours de circonstances extravagant, nous nous trouvâmes invités au Strathmore Music Center, une giga salle de concert,pour une première: la Missa Solemnis de Ludwig Van.
Encore un truc huge. Y'avait plus de 200 musiciens sur scène, un orchestre philharmonique complet et près de 150 choristes.
Autant vous dire que ça dépotait sur les ouvertures!!


La première impression est... comment dire? Du genre décoiffant.
Le lieu est magnifique.
L'orchestre donne une impression de puissance extraordinaire.
Ca saisit.

Mais après le 3ème mouvement, on commence à regarder un peu ailleurs, à penser à autre chose. La musique classique solennelle, ça doit se mériter sans doute.
Peut-être était-ce l'interprétation qui péchait, le ténor qui manquait de voix?
Ou peut-être qu'on n'est pas un super public pour le Beethoven liturgique.
Bref, Marie s'est endormie après une heure de spectacle et nous un peu aussi (un peu seulement, c'est quand même de la musique de sourd!!).

En revenant à la maison, Les filles se sont livrées à quelques comparaisons éclairées:
"L'opéra, c'est mieux. Y'a plus de mouvement. Là, le seul moment où on les voit bouger, c'est quand ils tournent les pages!!!"

Bon, c'était quand-même un truc intéressant (vous savez combien j'adore les premières fois).
A refaire en connaissant mieux la musique qu'on va écouter.

dimanche 4 novembre 2007

Un petit tour sur le mall

Aujourd'hui, petite journée: les américaines devaient finir leurs devoirs avec en particulier une leçon de musique sur le jazz ... sans support de cours ("Vous trouverez ça sur internet!").

La journée étant bien avancée, on a choisi tout simplement d'aller en ville sur le mall pour voir les monuments et les mémoriaux.





A tout seigneur, tout honneur: nous avons commencé par rendre une petite visite à Georges Walker Bush. il n'était pas là. On ne s'est pas attardés. C'est plein de policiers patibulaires.






Nous sommes donc partis vers les mémoriaux dédiés aux anciens présidents méritants.







A bout du mall, juste avant le Potomac, nous avons visité celui de Abraham Lincoln. Une statue de marbre de 6 mètres de hauteur nous regarde d'un air revêche. Pas commode le monsieur.
On est donc allés voir ailleurs si y'avait plus léger...







Et là, près du Potomac, un monument étrange dédié à Franklin Roosevelt, un président élu 4 fois consécutivement qui eut la lourde tâche de redresser les états-unis après la crise de 29 et d'entrer en guerre en 1941.
Des statues humbles, des cascades dans la verdure, bref, une atmosphère recueillie mais pas solennelle, un lieu surprenant et agréable.




Voilà, c'était notre dernier jour. Demain la rentrée (Rrrrrhh). On a hâte aux prochaines vacances. Gros bisous à tous nos lecteurs

samedi 3 novembre 2007

Une journée vraiment "huge" !!!

Ce matin, choix cornélien entre la visite de la maison de Georges Washington et l'annexe gigantesque du musée de l'air et de l'espace de Dulles.
Par 4 voix contre une et une abstention (le faux-cul!), c'est les avions qui ont gagné.



Nous voila donc partis vers l'aéroport.
Dans un hangar gigantesque sont entreposés une quantité énorme d'avions et de fusées de tous types. Depuis les engins improbables des fous volants jusqu'aux machines les plus sophistiquées.


Des biplans en toiles, des ULM, des migs, des chasseurs de la 2éme guerre mondiale, des deltaplanes, une navette spatiale, un concorde, Enola Gay, la capsule d'apollo 11, un blackbird, un boeing 707, des spitfire, et tout un tas d'objets volants ou destinés à voler tous plus ou moins célèbres...




Ci dessous une allégorie très 21ème siècle:
"Les quatre grâces devant l'Enterprise"


En plus, comme il faut de l'interactif, on a pu s'essayer au simulateur de vol. Par équipes de deux (un pilote et un canonier), on a pour mission de tirer sur tout ce qui bouge devant nous à grand coups de missiles à tête chercheuse, de canons, ou de bombes laser.
Ci dessous l'entrainement de l'équipage Marie/Kenza:



Après ce briefing, on monte dans une machine à laver qui nous secoue dans tous les sens au gré des actions du pilote sur le manche. Et on ressort plutot content si on en juge par les mines réjouies de l'équipage Sarah/Jillian:




Enfin, pour que Clémence boive le calice jusqu'à la lie, on s'est terminés au cinéma Imax qui passait un superbe documentaire sur un entrainement de pilotes de chasse. A mi chemin entre "apocalypse now" et "top gun", cette grandiose fable philosophique des temps modernes a su nous poser les vraies questions existentielles: "pilote, c'est un beau métier, mais la guerre grosse malheur" ou encore "j'ai vu des gens que si j'avais du les zigouiller, je l'aurais fait, mais maintenant que je les connais, ça m'aurait fait de la peine".

Après cet ode élégiaque à la gloire des derniers samouraïs de la modernitude, nous avons décidé de nous américaniser au delà de tous les possibles.

On est donc allés au plus grand mall de Washington (Tyson's Corner) une gigantesque (huge) galerie commerciale où Clémence a retrouvé le sourire en faisant quelques emplettes chez Mr Levis.



Et où l'on a mangé...
Des hamburgers plus gros que ceux du macDo et bien meilleurs aussi.




vendredi 2 novembre 2007

Le National Aquarium de Baltimore


D'aprés le routard, il était "parmi les plus beaux des états unis", d'aprés mes collègues il était "huge".
En fait il est les deux et la visite est superbe.
Dans trois bâtiment modernes sur les anciennes jetées du port, on trouve différents univers marins présentés de façon spectaculaire, ludique et didactique. Bref, comme dans beaucoup de musées américains, on apprend et on s'amuse.





Pêle-mêle: les dauphins, les requins, les raies mantas, les récifs coralliens, les requins mangeurs d'homme ou brouteurs d'algues, les macareux, les serpents d'Australie, un grage, une mygale (ça rappelle des souvenirs),







jeudi 1 novembre 2007

Spy museum



Aujourd'hui, un peu fatigués, on s'est décidés pour un petit musée du centre ville.
Le choix s'est porté sur Spy Museum, autrement dit le musée des espions.
Il est situé prés de Chinatown, ce qui a donné à Kenza et Jillian l'occasion de se faire calligraphier leurs prénoms en caractères chinois.

Washington étant d'après les commentaires la ville abritant le plus grand nombre d'espions au monde, il était logique de se renseigner sur cette honorable profession.



On y a appris beaucoup et vu plein d'objets étonnants.
L'authentique parapluie bulgare à la pointe empoisonnée, l'aston martin de James Bond, la balise aéronautique dissimulée en crotte de chien (que vous pouvez admirer ci contre),





des appareils photos minox, des montres micro, des kits d'encre invisibles, des faux papiers, un blason offert par des écoliers russes à l'ambassadeur des états-unis contenant un micro HF (il est resté 6 ans suspendu au mur de son bureau!).




En fin de visite, à la demande générale, on s'est retrouvés chez Starbucks pour un bien mérité chocolat chaud.