Découvertes de villages très isolés au mieux de jungles retirées, peuplés de mayas vraiment mayas.
Les femmes portent la tenue traditionnelle que nous avions entr'aperçu a Valladolid. Robes blanches immaculées ornées de deux bandes de motifs floraux colorés.
Les maisons traditionnelles sont composées d'une pièce ovale en murs de torchis recouverts d'un toit de feuilles de palmes séchées.Deux portes. Pas de fenetres. A l'interieur, des hamacs.
Pour les plus riches, ces maisons traditionnelles sont reconverties en annexes de stockage et abandonnées au profit de maisons de parpaings, modernité oblige.
Au milieu de nulle part, plus d'essence.Un passant nous indique une station la bas, derrière la voiture noire…
De prime abord, y'a pas des masses de pompes.
En fait, un écriteau suggere "gasolina 8,5 pesos per litro".
Dans son hamac, un maya impassible attends le chaland. en faisant la sieste.
Une fois réveillé, il sort avec une bouteille d'eau remplie d'un liquide orange et d'un tube fixé au bout d'un entonnoir.
Il nous verse une dizaine de litres dans le réservoir.
On espere juste que c'est de l'essence!
La panne dans la jungle, ça le fait pas
Finalement, ça passe nickel et on arrive au marche de Oxaxaxalab (jamais pu le prononcer).
Un poulet grillé excellent, puis la route PUUC, nom donne au style architectural spécifique de la région.
Il nous reste trois heures avant la tombée du jour.
Largement assez pour visiter nos premieres ruines.
On commence volontairement par les moins renommées.
On se la fait crescendo.
A Labna nous découvrons un palais de 70 pièces, entouré des restes d'une pyramide et d'une arche monumentale.C'est un réel choc de constater combien la réhabilitation des sites est réussie et nous immerge dans la ville ancienne.
Pour un peu, on se prendrait pour des dignitaires mayas empruntant apres leur cacao matutinal le sacbe (chemin en maya) menant au lieu de culte .
Le style puuc se caracterise par des ornementations a partir du premier niveau. Généralement basées sur des motifs géométriques ou des colonnades. Ici, on est dans l'archétype du plus pur puuc.
En sortant, un magasin souvenir nous propose une statue maya-suthra qui nous a beaucoup plu, voir ci dessous…
On continue, la curiosité attisée par cette mise en bouche. Et on arrive a Kabah.La, nous disposons de vingt minutes avant la fermeture.
On prendra finalement beaucoup plus pour visiter le palais et ses alentours.
Des marches des plus raides nous amenent sur une plate-forme qu'on imagine sacrificielle car elle domine un espace monumental.
De la haut, nous découvrons une vaste esplanade entourée de plusieurs temples ornés de magnifiques statues. Beaucoup d'entre elles ont un appendice en forme de trompe dressée vers le ciel. Non, il ne s'agit pas d'un symbole phallique de base, mais de la représentation du dieu Chac, la divinité de la pluie.
Le temps d'admirer deux somptueux guerriers, un coup de sifflet retentit en maya.C'est l'heure de la fermeture.
Dernieres photos avant de quitter le lieu de ce premier contact magique avec les ruines mayas que nous découvrons totalement seuls, faute a la grippe H1N1 et a la crise US.


2 commentaires:
le pur puuc,les statuettes,les maisons traditionnelles qui ressemble un tantinet aux maisons bretonnes,le bon cacao,tout semble etre réunis pour que votre voyage se déroule a merveille.N'allez pas trop vite nous vous suivons dans ce périple.
los gringos perrots
petite question:suivez le chemin des "monarques"?
los chiquitas perrots
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